Selon les informations obtenues, le ministre de l’Intérieur du Kenya, Kithure Kindiki, a déclaré que le Kenya n’enverra pas de policiers en Haïti tant qu’il n’aura pas reçu les 225 millions d’euros qu’il estime nécessaires pour couvrir les coûts du déploiement. Cette déclaration fait suite à la suspension temporaire du déploiement de 1 000 policiers kényans en Haïti par la Haute Cour de justice kényane, qui a été saisie par un parti d’opposition et deux Kényans qui estiment que la décision de déployer des policiers en dehors du pays est illégale.
La suspension est valable jusqu’au 24 octobre 2023. Le gouvernement kényan avait proposé le déploiement de 1 000 policiers à Port-au-Prince pour lutter contre la violence des gangs, une mission approuvée par les Nations unies. Cependant, des ONG de défense des droits humains ont soulevé des préoccupations quant aux risques de violations des droits humains et d’attaques contre les Haïtiens ordinaires par les forces de sécurité kényanes.
