De nombreux jeunes hommes, principalement affectés, bénéficient de soins gratuits dans un contexte de violence croissant. Selon le Dr Jean-Philippe Lerbourg, directeur médical de l’hôpital universitaire La Paix, ce sont 58 personnes blessées par balles qui ont été admises entre le 11 et le 19 novembre 2024. Parmi eux, deux morts ont été signalées, tandis que plusieurs blessés, souffrant de plaies superficielles, ont pu être soignés rapidement avant de rentrer chez eux. Néanmoins, d’autres demeurent en soins, en particulier dans les services d’orthopédie et de chirurgien.
Il s’agit de jeunes individus, essentiellement des hommes. Le Dr Lerbourg a précisé qu’il n’y a pas réellement de personnes âgées ni d’enfants parmi les blessés. Il a également souligné que l’hôpital La Paix offre des soins gratuits aux victimes de balles. Ce rapport témoigne d’une augmentation des actes de violence armée dans divers quartiers de la capitale haïtienne, tels que Solino, Nazon et au bas de Delmas. Les gangs et les forces de l’ordre s’affrontent dans ces zones, entraînant des victimes directes et des blessures par balles perdues à des citoyens innocents. La situation inquiétante souligne l’incidence grandissante de l’insécurité sur la population.
Alors que les hôpitaux, comme La Paix, s’efforcent de répondre aux besoins des blessés, la crise sécuritaire reste un défi majeur pour Port-au-Prince et ses environs, où des milliers de personnes ont été déplacées pour se réfugier dans d’autres endroits et dans des abris.