Donald Trump n’a pas prévu d’inviter le président ukrainien Volodymyr Zelensky à son investiture, qui se déroulera le 20 janvier 2025. Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les deux dirigeants. Trump, qui a souvent critiqué le soutien militaire américain à l’Ukraine, semble vouloir marquer une rupture avec la politique actuelle de l’administration Biden, qui a soutenu Zelensky tout au long du conflit avec la Russie.
Les relations entre Trump et Zelensky se sont détériorées récemment, notamment après des commentaires de Zelensky qualifiant le candidat républicain de « ne pas savoir comment arrêter la guerre » en Ukraine.
Ces déclarations ont provoqué des réactions négatives au sein du Parti républicain, certains sénateurs exprimant leur frustration face à ce qu’ils considèrent comme une ingérence dans les affaires américaines. La situation est d’autant plus délicate que Trump a promis de mettre fin au conflit en 24 heures s’il était réélu, sans fournir de détails sur la manière dont il compte procéder.
L’investiture de Trump marquera son retour à la présidence après une première période controversée. L’événement sera organisé par le Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies et comprendra une cérémonie de prestation de serment, un discours inaugural et d’autres festivités.
Cependant, plusieurs membres du Congrès démocrate ont déjà annoncé leur intention de boycotter cette cérémonie, soulignant les divisions politiques persistantes aux États-Unis.
Enfin, l’absence de Zelensky à l’investiture pourrait avoir des implications pour l’avenir des relations entre les États-Unis et l’Ukraine. Alors que Zelensky cherche à assurer un soutien continu pour son pays face à l’agression russe, la position de Trump pourrait changer radicalement la dynamique de l’aide américaine. Les observateurs s’inquiètent des conséquences potentielles d’un retour au pouvoir de Trump sur la sécurité et la stabilité en Europe, notamment en ce qui concerne l’adhésion future de l’Ukraine à l’OTAN.
