Donald Trump a affirmé qu’il envisageait de renvoyer chez eux les 1,3 million de personnes qui ont utilisé l’application CBP One pour demander l’asile aux États-Unis. Cette déclaration s’inscrit dans un contexte plus large de critiques de l’application, qu’il considère comme un outil facilitant l’immigration illégale, développé sous l’administration Biden.
Contexte de l’application CBP One
L’application CBP One a été lancée pour centraliser les demandes d’asile et permettre aux migrants de prendre rendez-vous avant d’entrer aux États-Unis. Cependant, son utilisation a été marquée par des difficultés techniques et une frustration croissante parmi les utilisateurs, qui se plaignent de la lenteur du système et du manque d’accès aux créneaux disponibles. Les migrants doivent désormais impérativement passer par cette application pour avoir une chance d’être accueillis légalement, ce qui a entraîné des situations désespérées pour beaucoup d’entre eux.
Réactions et implications
Trump, en tant que candidat à la présidentielle de 2024, utilise cette question pour galvaniser son soutien tout en critiquant la gestion actuelle des frontières par Biden et Harris. Il a promis de mettre fin à ce qu’il appelle une « invasion migratoire » et a exprimé son intention de renvoyer les migrants qui ont utilisé CBP One, ce qui pourrait avoir des conséquences dramatiques pour ceux qui sont en attente d’une décision sur leur demande d’asile.
Conclusion
La menace de Trump de renvoyer ces 1,3 millions de personnes souligne les tensions croissantes autour des politiques d’immigration aux États-Unis. Alors que la campagne présidentielle s’intensifie, cette question continuera d’être un sujet central dans le débat politique américain. Les migrants utilisant CBP One se retrouvent dans une situation précaire, reliant leur avenir à une application souvent critiquée pour ses défauts et son accessibilité limitée.