Selon le règlement, le second but de Lionel Messi, dans la prolongation, aurait dû être refusé par l’arbitre de la rencontre, Szymon Marciniak. Des remplaçants argentins étaient déjà sur la pelouse avant que le ballon ne dépasse la ligne de but d’Hugo Lloris.
Six buts, une fin de rencontre rocambolesque, sans doute la plus belle finale de l’histoire de la Coupe du monde. Toutefois, le scénario aurait dû être moins fou. Selon le règlement, le deuxième but de Lionel Messi aurait dû être refusé par Szymon Marciniak, l’arbitre de la finale. On vous explique pourquoi.
108e minute de la rencontre, à l’issue d’un jeu à trois avec Enzo Fernandez et Leo Messi, Lautaro Martinez frappe en force dans un angle fermé. Hugo Lloris repousse le ballon, qui revient dans les pieds de La Pulga. Messi le reprend de volée et inscrit le but du 3-2 pour l’Argentine, malgré la tentative de sauvetage, trop tardive, de Jules Koundé.
Un coup franc aurait dû être accordé aux Bleus
Sauf que le but n’est pas valide, si l’on applique strictement le règlement. Lorsque Messi reprend de volée l’arrêt d’Hugo Lloris, certains remplaçants argentins, pris par les émotions, sont déjà sur le terrain, prêts à célébrer. Ce qui est formellement interdit.
La loi 3, alinéa 9 des lois du football stipule : « Si, après qu’un but est marqué, l’arbitre se rend compte avant la reprise du jeu qu’une personne supplémentaire était sur le terrain au moment où le but a été marqué : l’arbitre doit refuser le but si la personne supplémentaire était : un joueur, un remplaçant, un joueur remplacé, un joueur exclu ou un officiel de l’équipe qui a marqué le but ; le jeu doit reprendre par un coup franc direct à l’endroit où se trouvait la personne supplémentaire. »