Les représentants des gouvernements des États-Unis, de la Colombie et du Panama se sont réunis ce dimanche pour entamer deux jours de discussions cruciales sur la migration irrégulière et la criminalité transnationale organisée. Cette rencontre, qui se tient dans un contexte marqué par une augmentation des flux migratoires vers le nord et par l’expansion des réseaux criminels dans la région, vise à renforcer la coopération entre les trois pays.
Les défis de cette réunion sont nombreux. Les pays d’Amérique centrale font face à un défi important en raison de la migration irrégulière, en particulier celle des ressortissants vénézuéliens et haïtiens. Les origines de ces mouvements sont difficiles et étroitement liées à des éléments économiques, politiques et sociaux. Les États-Unis, pays d’accueil de nombreux migrants, sont particulièrement touchés par ce problème.
Parallèlement, la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic de drogue et la traite des êtres humains, représente une menace sérieuse pour la stabilité et le développement de la région. Les groupes criminels exploitent les flux migratoires pour leurs propres intérêts et compromettent les efforts de lutte contre l’insécurité.
