Des crépitements d’armes ont été signalés ce dimanche 15 décembre dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince, notamment Nazon, Poste Marchand, avenue Poupelard, et Delmas 19. Les rafales d’armes automatiques ont perturbé le sommeil des habitants jusqu’à 4 heures du matin, plongeant la ville dans une atmosphère de terreur. Cette violence s’inscrit dans un contexte d’escalade des tensions, où la coalition criminelle « Viv Ansanm » cherche à établir son contrôle sur la capitale haïtienne.
Depuis plus d’un mois, cette coalition intensifie ses attaques, chassant les résidents de leurs domiciles et semant la panique dans les quartiers touchés. Les témoignages des habitants révèlent une peur omniprésente, avec des familles se cloîtrant chez elles pour échapper aux violences. La situation a également conduit à la suspension des activités scolaires dans plusieurs zones, les parents craignant pour la sécurité de leurs enfants.
Les autorités tentent de réagir face à cette montée de la violence. La Police nationale d’Haïti (PNH) a renforcé sa présence dans la région métropolitaine, mais les actions des gangs continuent d’échapper au contrôle.
Des incidents récents, tels que l’incendie d’écoles et d’habitations, témoignent de l’impunité dont bénéficient ces groupes armés. La situation est devenue si critique que plus de 4 700 personnes ont été forcées de fuir leurs maisons en raison des attaques incessantes.
La communauté internationale suit de près ces événements tragiques, alors que le bilan des victimes continue d’augmenter. Les autorités haïtiennes et les forces de sécurité doivent faire face à un défi immense pour rétablir l’ordre et protéger les civils pris au piège dans ce cycle de violence.
