Le 2 janvier 2025, la situation en Haïti continue d’être marquée par une insécurité croissante, exacerbée par la violence des gangs. Hier, lors d’une déclaration, le président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Leslie Voltaire, a affirmé que 2025 serait une année de lutte contre cette insécurité. Cette annonce survient alors que le gouvernement a décidé de célébrer le Jour des Aïeux à la Villa d’Accueil plutôt qu’au MUPANAH au Champs-de-Mars, une décision motivée par la crainte des violences gangstéristes qui poussent même les autorités à éviter certaines zones de la capitale.
Contexte de l’insécurité
La violence des gangs a atteint des niveaux alarmants en Haïti, avec environ 85 % de Port-au-Prince sous leur contrôle. En 2024, plus de 5 000 personnes ont été tuées dans des affrontements liés à ces groupes armés. Les gangs imposent leur loi en établissant des péages sur les routes et en s’attaquant aux civils, rendant les déplacements dangereux et augmentant l’insécurité alimentaire.
Réactions du gouvernement
Face à cette crise, Leslie Voltaire a annoncé une série de mesures pour restaurer l’ordre. Cela inclut le renforcement des forces de police avec l’arrivée imminente de contingents étrangers, notamment des policiers kenyans et guatémaltèques[2][6]. Le CPT appelle également à une mobilisation citoyenne pour lutter contre l’influence des gangs, suggérant que les citoyens s’organisent en groupes d’autodéfense.
L’appel à l’action
Les déclarations du président Voltaire soulignent un sentiment d’urgence et un besoin pressant d’améliorer la sécurité. Les habitants d’Haïti expriment leur désespoir face à la situation actuelle, appelant à des actions concrètes pour retrouver un semblant de normalité dans leur vie quotidienne. La peur est palpable même parmi les dirigeants, ce qui reflète un climat général d’insécurité où la population se sent abandonnée.
En conclusion, alors que Haïti entre dans cette nouvelle année avec des promesses de pacification et d’élections, le défi reste immense. La lutte contre les gangs et l’amélioration de la sécurité sont devenues des priorités absolues pour le gouvernement haïtien, mais la mise en œuvre efficace de ces mesures sera cruciale pour restaurer la confiance et la sécurité parmi la population.