Depuis le vendredi 6 juin 2025, Los Angeles est le théâtre de manifestations massives dénonçant la politique migratoire de Donald Trump. Des milliers de personnes protestent notamment contre les raids de l’ICE et les expulsions d’immigrés, entraînant des heurts avec les forces de l’ordre. La situation a dégénéré avec des tirs de gaz lacrymogène, des arrestations – dont le nombre varie entre 27 et 56 selon les sources – et des actes de vandalisme, notamment des incendies de véhicules. Le centre-ville a été bouclé par la police, qui a déclaré la zone interdite aux rassemblements et procédé à des dispersions.
En réponse à cette crise grandissante, Donald Trump a pris la décision exceptionnelle de déployer 2 000 membres de la Garde nationale à Los Angeles, sans même une demande préalable du gouverneur de Californie. Cette mesure, jugée unilatérale, a considérablement exacerbé les tensions sur place. Les manifestants dénoncent une politique migratoire qu’ils qualifient de répressive, tandis que les autorités locales appellent au calme et accusent le président d’instrumentaliser politiquement la crise.
La présence militaire fédérale est perçue par de nombreux observateurs comme une tentative d’intimidation plutôt qu’une réelle mesure de sécurité. Cette situation met en lumière les profondes divisions autour de la question migratoire aux États-Unis, ainsi que les frictions entre le pouvoir fédéral et les autorités locales, alimentant un climat de confrontation politique et sociale.