Les États-Unis, sous l’administration de Donald Trump, ont décidé de restreindre l’entrée des ressortissants de 12 pays, dont Haïti, à partir du 9 juin 2025. Cette mesure est justifiée par des risques élevés pour la sécurité nationale. Haïti est spécifiquement visé en raison d’un taux élevé de dépassement de visa B1/B2 (31,38 %) et de visas étudiants et d’échange (25,05 %), ainsi que par l’absence d’une autorité centrale fiable et l’afflux massif de migrants haïtiens sous l’administration Biden, considéré comme un facteur d’instabilité.
Certaines exceptions sont toutefois prévues :
1. Résidents permanents légaux
2. Visas déjà valides
3. Cas d’intérêt national ou relevant de certaines catégories spécifiques
Cette mesure s’inscrit dans une stratégie visant à renforcer les mécanismes de filtrage et de contrôle aux frontières.
Cette interdiction s’inscrit dans un contexte plus large de contrôle migratoire renforcé, visant à limiter l’entrée de ressortissants de pays jugés à risque en raison de lacunes dans les systèmes de contrôle et de filtrage des informations de sécurité. Haïti fait partie d’un groupe de pays soumis à des restrictions partielles, notamment sur les visas étudiants, touristiques et certains visas de migrants, contrairement à d’autres pays comme Cuba qui pourraient faire face à une interdiction totale.
