Selon le journal @TheStarKenya du 4 janvier 2024, les policiers kenyans ont déjà reçu toute la formation nécessaire pour être déployés en Haïti. Il ne reste plus à ces 1000 policiers que de recevoir leurs diplômes. Cependant, le déploiement de ces policiers est encore incertain, car la Cour suprême du Kenya doit encore se prononcer sur sa légalité.
Le chef du parti Thirdway Alliance, Ekuru Aukot, affirme qu’il n’existe pas de loi au Kenya qui autorise le déploiement de policiers dans un autre pays. Il a déposé une requête auprès de la Cour suprême pour contester le déploiement de ces policiers.
La décision de la Cour suprême est attendue le 26 janvier. Si la Cour suprême donne son feu vert au déploiement des policiers kenyans, ils devraient être envoyés en Haïti dans les semaines qui suivent.
La mission comprendra également des policiers de nombreux autres pays, notamment le Chili, la Jamaïque, la Grenade, le Paraguay, le Burundi, le Tchad, le Nigeria et Maurice.
Les enjeux du déploiement de policiers kenyans en Haïti
Le déploiement de policiers kenyans en Haïti est une décision controversée. Certains la soutiennent, arguant qu’elle contribuera à améliorer la sécurité en Haïti. D’autres la critiquent, estimant qu’elle est une violation de la souveraineté haïtienne.
Les partisans du déploiement des policiers kenyans affirment qu’ils sont bien formés et expérimentés. Ils soulignent que l’Haïti est en proie à une grave crise de sécurité, et que les policiers kenyans pourraient aider à lutter contre la criminalité et la violence.
Les opposants au déploiement des policiers kenyans affirment que c’est une violation de la souveraineté haïtienne. Ils soulignent que le gouvernement haïtien n’a pas demandé l’aide du Kenya. Ils craignent également que les policiers kenyans ne commettent des violations des droits humains en Haïti.
La décision de la Cour suprême du Kenya sera déterminante pour l’avenir du déploiement des policiers kenyans en Haïti.