La situation sécuritaire dans le Sud d’Haïti continue de se détériorer, avec des répercussions dévastatrices pour les communautés locales. Malgré les déclarations répétées des autorités, les mesures concrètes se font attendre, laissant les habitants livrés à eux-mêmes face à la montée de la violence et de l’instabilité.
Le grand Sud est complètement isolé du reste du pays par voie terrestre. Autrefois, les bandits établissaient des postes de péage pour exiger des frais de passage, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui, selon plusieurs chauffeurs et propriétaires de véhicules interrogés par Métronome. Les autorités ont déclaré un état d’urgence sécuritaire, comme cela avait été fait sous Ariel Henry, mais sans résultat concret. À Gressier, les bandits continuent leurs exactions, tandis que la police de Léogâne demande des renforts pour les combattre, des renforts qui tardent à arriver selon une source policière contactée par Métronome. La situation sécuritaire se détériore et les autorités se contentent de faire des déclarations sans effet tangible.