L’escalade de la violence des gangs en Haïti suscite de vives inquiétudes quant à la pérennité des services de télécommunications, notamment ceux fournis par Digicel et Natcom. La prise de contrôle de territoires stratégiques par les groupes armés fait craindre des perturbations majeures, voire l’interruption totale de ces réseaux essentiels.
Les gangs pourraient s’attaquer aux infrastructures clés telles que les tours de communication, les centres de données et les câbles à fibres optiques, afin de perturber les communications et d’exercer un contrôle sur l’information.
Les actes de sabotage et de vandalisme visant les équipements de télécommunications pourraient se multiplier, entraînant des pannes généralisées et des difficultés de réparation.
Les gangs pourraient chercher à extorquer les opérateurs de télécommunications ou à les contraindre à coopérer, compromettant ainsi leur indépendance et la qualité des services.
Coupure des communications : L’interruption des services de Digicel et Natcom isolerait des communautés entières, les privant de moyens de communication essentiels pour les urgences, les activités économiques et les contacts familiaux.
Les activités économiques, déjà fragilisées par l’insécurité, subiraient un coup dur, avec des conséquences sur le commerce, les transactions financières et l’accès à l’information.
Il incombe à l’État de renforcer la sécurité des installations de télécommunications, en déployant des forces de sécurité et en mettant en œuvre des mesures de protection adéquates.
La situation en Haïti exige une action urgente et coordonnée pour protéger les infrastructures de télécommunications et garantir la continuité des services, afin de préserver la sécurité et le bien-être de la population.
