La révocation de Garry Conille par le Conseil présidentiel de transition a exacerbé la crise politique en Haïti, entraînant une augmentation des activités des gangs et une détérioration de la situation économique, notamment à travers la hausse des prix du carburant.
Situation politique et sécurité
La destitution de Garry Conille a créé un climat d’incertitude et de tension à Port-au-Prince. Son remplaçant, Alix Didier Fils-Aimé, a été nommé dans un contexte déjà marqué par une forte violence des gangs. Ces groupes criminels, tels que ceux dirigés par Jimmy Chérisier (alias « Barbecue ») et d’autres leaders notables, ont intensifié leurs menaces et leurs activités, profitant de l’instabilité politique pour renforcer leur emprise sur la capitale.
Impact économique
Cette instabilité est aggravée par une flambée des prix du carburant, qui affecte directement la vie quotidienne des Haïtiens. Les augmentations des coûts de l’énergie exacerbent les difficultés économiques déjà présentes dans le pays, où l’accès aux services essentiels est limité. La population fait face à une inflation croissante, rendant les biens de consommation de plus en plus inaccessibles.
Perspectives d’avenir
La nomination d’Alix Didier Fils-Aimé soulève des interrogations quant à sa capacité à rétablir la sécurité et à organiser des élections dans un pays plongé dans le chaos. Bien qu’il se soit engagé à travailler pour la cohésion politique et la sécurité, les défis sont immenses. L’avenir politique d’Haïti dépendra largement de sa capacité à gérer cette crise multidimensionnelle.