Les premiers déportés de l’administration Trump sont arrivés en Haïti ce mardi. Ces expulsés ont atterri à l’aéroport du Cap-Haïtien, où ils ont été reçus par l’ONM, qui leur a donné 5000 gourdes. Ce premier lot de déportés comprend des personnes qui vivaient aux États-Unis sans papiers et d’autres qui ont été emprisonnées pour des actes criminels. Alors que ces compatriotes ont été expulsés suite à l’annonce faite depuis plusieurs semaines par le président Donald Trump, les autorités haïtiennes n’ont pris aucune disposition pour les accueillir convenablement.
Le CPT ainsi que le gouvernement affichent leur incompétence dans ce dossier. Le ministre des Affaires étrangères et la ministre des Haïtiens vivant à l’étranger, qui étaient aux États-Unis la semaine dernière, sont en mode spectateurs dans ce dossier
Les premiers déportés de l’administration Trump sont arrivés en Haïti ce mardi, atterrissant à l’aéroport du Cap-Haïtien. Ce groupe comprend des personnes vivant aux États-Unis sans papiers et d’autres ayant purgé des peines pour des crimes. À leur arrivée, ils ont été accueillis par l’Office national de la migration (ONM), qui leur a remis 5 000 gourdes pour faciliter leur réintégration.
Cette vague de déportations, annoncée par le président Trump, suscite des préoccupations majeures parmi les autorités haïtiennes et les organisations de défense des droits humains. Le ministre des Affaires étrangères et la ministre des Haïtiens vivant à l’étranger ont été critiqués pour leur inaction face à cette situation[1][3]. Les déportés se retrouvent dans un pays en crise, où la violence et l’instabilité règnent, sans aucune préparation adéquate pour les accueillir.
Les critiques soulignent que l’État haïtien n’a pas mis en place de structures suffisantes pour soutenir ces rapatriés, malgré l’urgence de la situation. Les organisations comme le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr) appellent à une mobilisation accrue pour gérer cette crise humanitaire.