Crise politique en Haïti : l’OEA insiste à la démission du CPT et  sur la nécessité d’avoir un exécutif crédible avant toute élection

L’Organisation des États américains (OEA) a récemment lancé un appel fort en faveur de la stabilité institutionnelle en Haïti. Selon son nouveau secrétaire général, Albert Randin, « la situation est si grave qu’il faut d’abord rétablir un minimum de normalité », soulignant ainsi l’ampleur des défis auxquels le pays est confronté.

Avec 28 années d’expérience au sein de l’organisation, Albert Randin évoque les limites actuelles du Conseil présidentiel de transition (CPT) face à la crise multidimensionnelle que traverse Haïti. Pour lui, aucune élection crédible ne peut avoir lieu sans un retour préalable à une gouvernance légitime et un minimum d’ordre.

Alors que le CPT tente de mettre en œuvre une réforme constitutionnelle, l’OEA recentre le débat sur les priorités essentielles : la restauration d’un exécutif efficace, la garantie de l’État de droit et la réponse aux urgences humanitaires. Ces recommandations sont soutenues par le secrétaire d’État américain Marco Rubio, qui insiste également sur la nécessité d’un changement stratégique au sommet de l’État.

Ce positionnement de l’OEA pourrait marquer un tournant dans la transition haïtienne, en appelant les acteurs politiques à revoir leur approche et à placer l’intérêt national au cœur de leurs décisions.

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