Une nouvelle alerte jette une ombre sur la lutte contre le VIH/SIDA en Haïti. L’arrêt du programme américain PEPFAR, qui est le principal financeur dans ce secteur, a un impact désastreux sur les individus atteints du virus. La décision de suspendre l’aide américaine a été prise parSous l’administration Trump, le pays a été privé de ressources cruciales pour garantir l’accès aux thérapies antirétrovirales (ARV), élément central du soutien aux individus vivant avec le VIH (PVVIH). Les campagnes de prévention, essentielles pour contenir la diffusion du virus, sont aussi en danger.
• Un coup dur pour les plus vulnérables
Cette décision met en péril les progrès réalisés ces dernières années. En Haïti, où la prévalence du VIH reste élevée, notamment chez les populations clés, l’accès aux soins est déjà précaire. Le manque de financement risque d’aggraver la situation, en augmentant le nombre de décès liés au sida et en favorisant l’émergence de résistances aux traitements.
Les conséquences de cette suspension se feront sentir sur l’ensemble du système de santé haïtien, déjà fragilisé par les crises successives que traverse le pays. Les organisations de la société civile, qui jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le VIH, se trouvent également confrontées à une situation critique.
• Un appel à la solidarité internationale
Face à cette urgence, la communauté internationale est appelée à se mobiliser pour soutenir Haïti. Les gouvernements, les organisations non gouvernementales et les bailleurs de fonds doivent redoubler d’efforts pour combler le vide laissé par le retrait américain.
