Un tribunal du Massachusetts, sous l’autorité de la juge Indira Talwani, aurait suspendu lors d’une audience la date limite du 24 avril imposée par l’administration Trump à plus de 500 000 migrants originaires d’Haïti, Cuba, Nicaragua et Venezuela. Cette décision concernerait le programme de libération conditionnelle humanitaire lancé sous Biden, permettant une entrée légale aux États-Unis.
La juge Talwani aurait souligné que ces migrants n’ont violé aucune loi en entrant légalement via le programme, et que l’avocat du gouvernement fédéral n’a pas justifié la légalité de la révocation de leur statut par le Département de la Sécurité intérieure (DHS). Cette suspension temporaire s’inscrit dans une série de revers judiciaires pour l’administration Trump sur les questions migratoires, comme la suspension récente du retrait du statut TPS pour les Vénézuéliens ou le blocage des expulsions accélérées de prétendus membres de gangs.
Cette mesure offre un répit à plus de 500 000 personnes risquant l’expulsion, dont le statut légal avait été révoqué le 22 mars 2025. Les bénéficiaires restent protégés jusqu’à l’issue définitive du procès, évitant une crise humanitaire et juridique.