Les personnes sanctionnées par les Nations Unies sont désormais confrontées à de graves conséquences juridiques en Haïti. Dans une lettre adressée au commissaire du gouvernement à Port-au-Prince, le ministre de la Justice, Patrick Pélissier, a ordonné des mesures conservatoires à l’encontre des personnes visées par les sanctions de l’ONU. Cette initiative témoigne de l’engagement clair des autorités haïtiennes à faire respecter les résolutions internationales sur le territoire haïtien.
Dans sa lettre, le ministre demande au commissaire du gouvernement de prendre toutes les mesures juridiques nécessaires pour geler immédiatement les comptes bancaires des personnes sanctionnées par l’ONU, ainsi que de leurs complices. Cette directive vise à prévenir toute tentative de dissimulation ou de transfert d’actifs susceptible d’entraver l’application des sanctions.
Par ailleurs, le ministre a souligné la nécessité de mobiliser les institutions spécialisées en matière de contrôle financier pour enquêter sur les activités économiques des individus concernés. L’objectif est de déterminer l’origine de leurs fonds et de vérifier leur conformité avec la législation haïtienne, notamment en matière de blanchiment d’argent et de financement illicite.
Cette démarche du ministère de la Justice s’inscrit dans une dynamique de coopération internationale et de lutte contre l’impunité. Elle envoie un signal fort à ceux qui pensaient pouvoir échapper aux conséquences de leurs actes malgré les sanctions des Nations Unies. Le gouvernement semble désormais déterminé à aligner son action sur les exigences de la communauté internationale.