Une stratégie défensive inefficace La Police Nationale d’Haïti (PNH) et les autres forces de sécurité sur le terrain commettent une erreur stratégique majeure en adoptant une posture essentiellement défensive. Cette approche, qui consiste à réagir aux attaques des gangs plutôt qu’à les anticiper, a permis à ces derniers de prendre le contrôle d’une grande partie de la capitale.
Les conséquences de cette passivité
Perte de terrain : En se contentant de repousser les assauts, les forces de l’ordre cèdent progressivement du terrain aux gangs, qui étendent ainsi leur emprise.
Démoralisation : La passivité des forces de l’ordre peut entraîner une démoralisation des troupes et un sentiment d’impunité chez les criminels.
Renforcement des gangs : Les gangs, en multipliant les attaques, parviennent à épuiser les ressources des forces de l’ordre et à s’emparer de matériel (armes, uniformes, etc.).
Destruction des infrastructures : Les commissariats et les prisons, cibles privilégiées des gangs, sont régulièrement incendiés et détruits.
La nécessité d’une stratégie offensive
Pour inverser la tendance, il est impératif que la PNH adopte une stratégie offensive. Cela implique de :
Prendre l’initiative : Au lieu d’attendre les attaques, les forces de l’ordre doivent mener des opérations proactives pour démanteler les gangs et leurs repaires. Traquer les criminels Il est essentiel de mener des opérations de renseignement et de surveillance pour identifier et localiser les membres des gangs. Déstabiliser les gangs Les forces de l’ordre doivent mener des opérations ciblées pour perturber les activités des gangs, détruire leurs infrastructures et saisir leurs armes.
En conclusion
La situation actuelle exige un changement de paradigme. La PNH doit abandonner sa posture défensive et adopter une stratégie offensive, combinant des opérations militaires ciblées et des mesures de prévention. Seule une approche proactive et multidimensionnelle permettra de rétablir la sécurité et de rendre le contrôle du territoire aux forces de l’ordre.