Le massacre survenu à Cité-Soleil, Haïti, a été un événement tragique qui a coûté la vie à près de 200 personnes, principalement des personnes âgées, dans le quartier de Wharf Jérémie. Ce massacre a été orchestré par Micanor Altès, un chef de gang de la coalition criminelle « Viv Ansanm », qui a agi sur la base de croyances liées à la sorcellerie. Selon des rapports, il a été conseillé par un prêtre vaudou que des personnes âgées avaient causé la maladie de son fils, ce qui l’a poussé à ordonner ces meurtres.
Réactions internationales
Les États-Unis, le Canada et la France ont condamné avec force ces actes de violence. Les autorités américaines ont appelé la communauté internationale à renforcer son soutien à la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS) pour aider la Police Nationale d’Haïti (PNH) à mettre fin aux violences perpétrées par les gangs armés. Cette mission a été mise en place pour stabiliser la situation en Haïti et soutenir les forces de police locales dans leur lutte contre les groupes criminels.
Contexte de violence
Ce massacre s’inscrit dans un contexte plus large de violence gangstériste qui ravage Haïti depuis plusieurs années. En 2024, le pays a déjà enregistré environ 5 000 morts dus à la violence des gangs, exacerbée par une instabilité politique chronique et un contrôle croissant des gangs sur des zones comme Port-au-Prince. La situation est particulièrement critique dans des quartiers comme Cité-Soleil, où les gangs exercent un contrôle quasi total.
Perspectives d’avenir
Malgré les efforts internationaux pour stabiliser la situation, y compris l’envoi de forces multinationales, la violence continue d’augmenter. Les autorités haïtiennes ont promis d’agir contre les responsables du massacre et d’autres violences, mais le chemin vers une paix durable semble encore semé d’embûches. La communauté internationale devra intensifier ses efforts pour soutenir non seulement les opérations de sécurité mais aussi pour aborder les causes profondes de cette crise humanitaire.